🤠 Pépite #40 : Créer un SaaS pour l’auto-édition

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre

• Une manière de trouver des idées de side business : vendre des pelles et des pioches.
• Une idée de side business dans le domaine de l’écriture.

💡 Résumé de l’idée

Créer une banque de prompts dédiée à la création de contenu des solopreneurs

🔔 Préambule

Comme je vous le disais dans la dernière édition, la plupart de mes idées proviennent de frustrations personnelles.

Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que j’ai publié un premier livre en auto-édition sur le side business.

D’ailleurs, j’en profite pour vous annoncer officiellement que je viens de démarrer l’écriture d’un deuxième livre.

Cette fois avec une maison d’édition. La sortie sera prévue début 2025 ! 

Tout au long de mon parcours d’écriture, j’ai fait face à de nombreuses difficultés. Et certainement pas là où je l’avais imaginé ! 

C’est de ce parcours d’écriture que m’est venue une nouvelle idée qui, j’en suis convaincu, répond à de nombreux besoins de la plupart des auteurs.  

Découvrons sans plus attendre cette nouvelle idée de side business.

Let’s go!

💭 Contexte

J’ai eu l’occasion de raconter en détail les dessous de l’écriture de mon livre dans de précédentes éditions. J’y expliquais notamment les différences entre édition classique et auto-édition. 

Rappelons que le plus gros avantage qu’apportent les maisons d’édition, hormis le réseau de distribution, c’est un support.

Elles prennent en charge une bonne partie des étapes (cover, relectures, mise en page…) afin que l’auteur puisse se concentrer quasi exclusivement sur son travail d’écriture. 

Dans l’édition classique, un auteur ne touche que quelques pour cent de droits d’auteur sur les ventes (8 à 12 en moyenne). 

On comprend mieux pourquoi, à moins de devenir un auteur de best-seller, il est compliqué de vivre de sa plume.  

Les étapes pour auto-éditer 

Du coup, lorsque l’on se lance en solo dans un projet d’auto-édition, il faut remplacer tous les intermédiaires et jouer plusieurs rôles ! 

Lors de notre processus d’écriture, nous avons dû : 

• Trouver un graphiste.
• Trouver des relecteurs.
• Trouver quelqu’un pour la mise en page.
• Comprendre les démarches administratives obligatoires (ISBN, droits d’auteur…). 
• Analyser les coûts d’impression.
• Trouver un imprimeur.
• Nous former sur l’auto-édition, Amazon et Amazon KDP.
• Faire la mise en ligne sur Amazon.
• Gérer le support client (expéditions, retours, etc.). 

Mais aussi : 

• Créer une audience.
• Créer une page de vente. 
• Gérer des publicités sur Amazon.
• Gérer des listes de mails.

Et la liste continue… 

😬 Problème à résoudre (Pain)

• Où trouver un graphiste spécialisé en couverture de livre ? 
• Combien coûte une couverture ? La mise en page ? L’impression ?  
• Combien de mots dois-je écrire ? 
• Combien coûte l’impression en noir et blanc ? En couleur ? Selon le nombre de pages ? 
• Comment trouver des relecteurs ? 
• Comment gérer les relectures, les corrections ? 
• Quelles sont les mentions obligatoires ? 
• Comment faire connaître mon livre ? 

Autant de questions pour lesquelles nous avons dû trouver des réponses… 

Ces différentes étapes demandent beaucoup de temps et d’énergie. Mais aussi le développement de compétences ! 

Comme vous pouvez le voir, se lancer dans l’auto-édition amène de nombreuses questions. 

Autant de sources de « defocus » par rapport à l’objectif premier : ÉCRIRE pour transmettre ses idées, des histoires ou connaissances. 

En fait, le succès d’un livre auto-édité ne tient pas « que » dans la qualité de son contenu. 

Que du contraire !! 

Il s’agit d’un cocktail dont les éléments les plus importants sont tout autres, surtout au départ ! 

Un bon titre, une belle couverture, une bonne distribution sont bien plus importants pour démarrer que le contenu du livre en soi ! 

Dans notre cas, ce n’est pas l’écriture qui nous a pris le plus de temps ! Mais tout le reste que nous avions totalement sous-estimé ! 

Nous avons procrastiné plusieurs fois à mesure que nous tombions sur de nouveaux challenges à régler pour avancer. 

Du coup, nous sommes passés d’un projet qui aurait pu prendre 6 mois à plus d’un an et demi ! 

Lors de ce processus d’écriture, j’ai rassemblé la plupart des réponses à mes questions dans un espace Notion. 

J’aurais tellement aimé avoir toutes ces infos pour démarrer ! Quel gain de temps et d’énergie !  

En analysant cela avec du recul, j’ai détecté une belle opportunité de side business ! Notamment sur la partie écriture et relecture.

Je vous en parle plus en détail dans un instant. 

🟢 Signal

Le marché de l’auto-édition a pris son envol ces dix dernières années, notamment suite à l’arrivée des Ebooks, de la dématérialisation et des tablettes de lecture comme le Kindle d’Amazon. 

Avec son programme Kindle Direct Publishing, Amazon a rendu possible l’impression « à la demande » et la diffusion d’ouvrages auto-édités sur ce qui est considéré aujourd’hui comme le deuxième plus gros moteur de recherche au monde. 

Malgré tout, le marché de l’auto-édition reste jeune. 

Nombreux sont les auteurs qui se sont lancés sur le marché de l’auto-édition en quête d’argent facile et rapide via la vente de livres. 

Amazon a été littéralement inondé de titres de piètre qualité. 

J’ai acheté plusieurs livres pour lesquels j’ai été « choqué » ! 5 fautes d’orthographe sur une page, aucune cohérence, un contenu très pauvre. Ces livres ne feront pas long feu…  

En tapant « Gagner de l’argent » sur Amazon, il en ressort une majorité de livres auto-édités avec des couvertures de mauvaise qualité, pas ou peu de reviews… 

Des efforts pour au final ne pas réaliser de ventes… 

✌️ Opportunité

Comme vous avez pu le constater, il y a énormément de frustrations et de problèmes à régler pour aider les auteurs de l’auto-édition. 

Nous allons partir des problématiques que j’ai pu rencontrer lors de mon parcours, mais aussi des raisons qui font que de nombreux auteurs ne décollent pas. 

Ce marché doit se professionnaliser… On ne s’invente pas graphiste, relecteur, ou marketeur en quelques clics de souris ! Et pourtant, il faut un paquet de compétences pour faire décoller un livre. 

L’auto-édition va évoluer dans les années à venir. On verra apparaître de plus en plus de graphistes, de formateurs, copywriters, relecteurs, spécialisés en auto-édition. 

Et même de maisons d’édition spécialisées dans l’accompagnement des auteurs auto-édités ! 

De plus en plus d’auteurs pourront vivre de leur passion, car ils maîtriseront l’ensemble de la chaîne. 

Lors de mon parcours d’auto-édition, j’ai pu identifier de nombreux points de friction à l’origine de cette nouvelle idée. Autant d’idées de side business dans cette niche ! 

Pour certaines, je vois des manières simples d’apporter des solutions. Pour d’autres, il s’agit d’un vrai projet d’entreprise qui demande des compétences plus poussées en développement.  

Je pourrais être tenté de résoudre tous ces problèmes en une fois. Ce qui serait une grosse erreur.  

Je vous propose ci-dessous de développer une seule opportunité et d’y intégrer dans son développement la résolution d’autres problèmes, étape par étape.

💪 La solution

Premier niveau : un outil d’aide à l’écriture et à la relecture

L’un des premiers points de « douleur » que j’ai détectés concerne tout simplement l’écriture. 

Peut-être que cela existe déjà, mais je n’ai pas trouvé ni entendu parler d’un outil simple qui serait exclusivement dédié à l’écriture de livre.

La solution : un outil dédié à l’écriture de livre

• Planification de l’écriture 
  • Aide à la création d’une table des matières.
  • Pré-pagination et insertion des éléments clés : introduction, préambule, corps du livre, mentions légales, page de remerciements… 
• Gamification et planification de l’écriture : objectif et suivi du nombre de mots par semaine/mois, création d’un challenge… 
• Traitement de texte et aide à l’écriture
  • Écriture sans distraction : un outil simple et épuré pour écrire. Pas besoin de fonctionnalités complexes. 
  • Statistiques essentielles : nombre de mots, caractères et statuts par rapport à un objectif quotidien, hebdomadaire ou mensuel. 
  • Aide au brainstorming et suggestions (intégration de ChatGPT pour aider à développer un sujet, suggérer des améliorations, etc.).
• Finances 
  • Calculateur de rentabilité : coût du livre et des royalties selon le mode de diffusion (Amazon KDP, couleur ou N/B, nombre de pages…).

Voilà pour la partie écriture. 

Rien de dingue en soi, mais déjà beaucoup de détails qui font vraiment la différence par rapport aux traitements de texte comme Google Docs ! 

Deuxième niveau : un outil d’aide à la relecture

Dans un second temps, c’est le travail de relecture qui pourrait fortement être amélioré ! 

De notre côté, voici comment nous avons dû procéder (une galère) : 

• Trouver des relecteurs.
• Créer un fichier d’écriture commun sur Google Docs.
• Dupliquer le fichier autant de fois qu’il y avait de relecteurs.
• Partager à chaque personne sa version.
• Partager un briefing pour la relecture.
• Relancer les gens (1 personne sur 10 motivée le fait vraiment jusqu’au bout).

Et ensuite : 

• Relire tous les commentaires dans chaque fichier.
• Se perdre dans les commentaires d’une personne à l’autre.
• Essayer tant bien que mal de tout intégrer et de distinguer ce qui est pertinent de ce qui ne l’est pas.
• Remercier les bêta-lecteurs.

Cette étape a vraiment été très fastidieuse. 

Tous les commentaires étaient éparpillés sur plusieurs versions. Nous avons dû relancer les relecteurs à maintes reprises et perdu énormément de temps et d’énergie ! En plus, nous étions deux à devoir tout relire et à nous répartir le travail. 

Vous comprenez un peu mieux la « souffrance » pour passer tout cela en revue. 

Sans compter que ce travail est aussi fastidieux pour les relecteurs dans un document Google Docs.  

La solution : un outil de relecture adapté aux livres